Korité, on mange et on se sape

15 Sep

Vendredi, c’était la Korité. La fête que les musulmans du monde arabe appellent « Aïd el-Fitr« , la méga teuf de la fin du ramadan quoi. Enfin, entre l’aube et le coucher du soleil, on peut de nouveau manger, boire, fumer des cigarettes et faire l’amour.

Au Sénégal, c’est l’une des deux plus grosses fêtes avec la Tabaski (Aïd el-Kabir). L’ambiance n’est pas forcément à la danse et à la musique, mais plutôt à la tranquillité familiale, un peu comme pour un 25 décembre en France. On se retrouve entre proches, on va à la mosquée et on est très bien habillés.

Le matin, on mange du Lakh ou encore du Thiackry, de petites douceurs à base de lait caillé et de mil.

Le midi, on mange du mouton ou encore du poulet bien doré, dans des plats qu’on appelle « niamou toubab » (le plat du blanc parce qu’il y a de la salade dedans). La viande repose sur des lits géants de salade, de maïs, d’olives, de carottes, de frites, d’oignons et c’est bon. Ensuite on remange du Lakh ou du Tiackry, puis le soir on remange du mouton ou encore du poulet bien doré.

Et, dans les rues de Dakar, ce jour là, il y avait des couleurs folles. Des boubous de luxe à 40 000 Cfas (60€), des boubous modestes à 4000 Cfas (6€), des boubous en tissus brillants, des boubous couleur du temps, du soleil, ou de lune. Alors, nous dans tout ça, on s’est un peu pris pour Anna Wintour (enfin surtout Julien).

Photos : une bonne gamelle de Lakh, du mouton qu’il était bon.

Une Réponse to “Korité, on mange et on se sape”

  1. Bouri Greusard 16 septembre 2010 à 17 h 20 min #

    Super, je voyage !
    C’est marrant, on sent la fête et ses odeurs, miam miam

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